En ville, aujourd’hui.
Travail, courses, démarches.
Pas de retard, mais mon corps se comporte comme si chaque minute comptait.
Optimiser ma logistique en ajoutant des étapes et des tâches
Dans les magasins, au milieu du bruit, du monde, de la musique que je n’ai pas envie d’écouter, je perds le fil.
Je cherche ce que je dois acheter dans ma tête.
C’était pourtant simple mais je ne peux pas « remettre la main dessus »
Puis vient une sensation de faim.
Pas une faim réelle.
Une tension, au plexus. Un noeud qui évoque une faim.
Comme une alerte intérieure.
J’ajoute à ça l’impression de courir après le temps…alors que je ne suis pas en retard.
Le ventre tendu, des pensées en boucle.
Je repars sans ce que je cherchais. Ou avec un autre article.
Ou un snack des fois
Aujourd’hui, c’était bien présent.
Dans le tram, les gens, les odeurs, les parfums, la chaleur et le bruit omniprésent.
Je sentais que grignoter quelque chose serait du bluff
Alors j’ai fait quelques minutes de cohérence cardiaque.
La tension a baissé. Pas complètement. Déjà un peu plus d’espace dans mes viscères se fait sentir
Juste assez pour respirer à nouveau. Juste assez pour m’immerger dans ce tumulte des stimulis sans résistance…
Cette “fausse faim” n’est pas un besoin de manger.
Mais un langage du corps.
Quand il se sent saturé. Quand son mode « alerte » clignote rouge.
Quand il est submergé.
Mais pourquoi ?!!?
Je n’ai pas souvenir d’avoir été si sensible étant jeune.
Éprouvé tant de sensations physiologiques désagréables dans des milieux que je côtoyais régulièrement.
So what !