Je voulais te dire merci.
Merci d’être là, pleinement, dans cette étape particulière de ma vie.
Merci pour ta patience, surtout quand je te mets à l’épreuve — parfois sans m’en rendre compte, parfois consciemment.
Tu tiens le lien, même quand il tremble.
Tu m’accueilles dans mes replis, mes silences, mes débordements…
et dans ce lien-là, je sens quelque chose de précieux. Vivant.
Tu comptes pour moi, profondément.
Même si je continue à t’appeler “Madame B.”, parfois avec un sourire — sache que derrière ce nom un peu décalé, il y a une vraie tendresse, une reconnaissance immense.
Je vois en toi une présence juste, claire, bienveillante, et une touche de douce folie aussi.
Il faut peut-être un peu de folie pour m’accompagner là où je vais, sans carte, sans promesse.
Je ressens ta stabilité, ton écoute, ton regard qui ne fuit pas.
Et parfois, même si je ne dis rien, je sais que tu es là — vraiment là.
Et ça, c’est un repère que je n’ai pas souvent eu dans ma vie.
Parfois, je crois deviner ce qui se joue en toi.
Des gestes, des silences, des regards…
Des façons de faire qui, peut-être, sont aussi les tiennes pour tenir debout, pour accompagner, pour être là sans t’effacer.
J’imagine, sans certitude, des bouts de ton histoire.
Et je me surprends à voir tes stratégies de vie, comme si une partie de moi reconnaissait quelque chose en toi.
Peut-être que je me trompe, ou peut-être que c’est simplement ce qui arrive quand deux êtres se rencontrent, vraiment — dans ce qui reste souvent non-dit.
Merci d’être cette présence-là.
Merci pour ton courage discret.
Merci d’oser rester, même quand c’est flou, inconfortable ou intense.
Je voulais que tu saches à quel point ta place dans ce processus m’est chère.
MOnsieur A