« Le corps a ses raisons que la raison ignore.
Il se souvient de ce que la mémoire ne raconte pas. »
Le corps sait. Même quand on ne se souvient pas.
On pense souvent que ce qu’on ne se rappelle pas… n’existe pas.
Mais le corps, lui, n’a pas besoin de souvenirs pour se souvenir.
Un mot, un geste, une voix, une odeur…
et quelque chose se passe, sans qu’on sache pourquoi. Un déclic subtil ou une réaction vive.
Ce n’est pas dans la tête.
C’est dans la peau, dans le ventre, dans le système nerveux.
Une tension soudaine. Un vide. Un repli.
Et on ne comprend pas.
Alors on se dit : “J’exagère”, “je suis fragile”, “c’est moi le problème”.
Mais peut-être que ce n’est pas toi, maintenant.
Peut-être que c’est une vieille réponse.
Un réflexe corporel resté là, parce qu’un jour, ton corps a dû apprendre à survivre.