Il y a des jours où je me sens vivant.
Et pourtant, quelque chose en moi reste comme mort.
Je respire, je bouge, je parle, je pense.
Mais je suis là sous une couche grise.
Les couleurs de la vie me traversent… sans vraiment me pénétrer.
Je fais ce qu’il faut faire et plutôt bien.
Je souris, j’écoute, je réponds.
Je m’adapte. Je “fonctionne”.
Mais dedans, c’est sourd.
Comme un ressac silencieux qui me ramène toujours au bord d’un vide.
Comme si je vivais en décalage avec le vivant.